Du Mont Perréal

Du Mont Perréal Cane Corso

Cane Corso

Notre vision du CANE CORSO ITALIANO

Notre vision du CANE CORSO ITALIANO

De nos jours, le Cane Corso n'ayant plus d'utilisation réelle, la mode tend a en faire un molosse lourd, plein de peau et de plis, trop souvent incapable de courir ou de marcher sur de longues distances...

D'ailleurs, c'est assez caractéristique, quand les gens parlent de leur Cane Corso, la première (et souvent la seule !) mensuration qu'ils donnent, c'est son POIDS : plus il est lourd, plus ils sont fiers d'etre les propriétaires d'un molosse, un vrai !

Et de fait, quand on regarde l'évolution des races, il est assez surprenant de constater que le Mâtin de Naples d'il y a 100 ans ressemble trait pour trait a nos Cane Corso contemporains ; ainsi donc, nous savons quel avenir attend notre cher molosse, celui d'un chien toujours plus lourd, toujours plus plissé, et bientôt incapable d'accomplir convenablement son rôle : monter la garde !



Ce n'est pas du tout ma vision du chien en général, et du Cane Corso en particulier.

Si j'ai choisi de prendre ma chienne dans l'élevage de mon amie, ce n'est pas par simple opportunisme, mais parce que sa philosophie rejoignait la mienne, et que sa lignée de Cane Corso correspondait a ce que je recherchais, a savoir un chien puissant mais svelte, fort mais endurant, athlétique et énergiqique, bref toutes les qualités recherchées pour un vrai chien de travail.

Et ce sont exactement les qualités que je recherche dans mes mariages, pour faire naitre des chiens en pleine santé, et capables de travailler, qui puissent aussi bien rester calmement a la maison a garder en se placant dans un endroit stratégique du jardin, que partir accompagner ses maitres dans une randonnée de 4h.

En fait, la capacité a travailler est pour moi indissociable de la bonne santé : un chien qui peut courir et marcher des heures sans peine aura sans doute moins de problèmes articulaires qu'un chien lourd qui peine a avancer au trot...

 

Pourquoi l'AFC ?

Pourquoi l'AFC ?

J'ai décidé de faire certifier mes chiens AFC (Alliance Française Canine) pour diverses raisons.

Principalement parce que je ne suis pas d'accord avec les méthodes de sélection de la SCC (Société Centrale Canine), même si je suis légalement obligée de fournir des papiers SCC (pédigrée) a mes chiots pour m'assurer qu'ils ne soient pas catégorisés, il n'en demeure pas moins que selon moi, les méthodes de sélection de la SCC, uniquement basées sur le physique du chien, ne peuvent qu'entrainer les races dans l'hypertype et les maladies qui y sont liées (problèmes articulaires, respiratoires, cardiaques et autres joyeusetés...)

D'ailleurs, il suffit de parler a certains éleveurs qui affirment que l'espérance de vie du Cane Corso est de 8 ans pour se rendre compte qu'il y a un sacré problème !



Personnellement, et au risque de me répéter, je base la sélection de mes chiens non pas sur la beauté, mais sur l'équilibre comportemental, les capacités de travail, et la bonne santé, ce qui me parait etre primordial si on veut bien vivre avec son chien, et partager avec lui un quotidien harmonieux et plaisant.



Dans cet ordre l'idée, l'AFC offre une sélection justement basée sur le comportement et la bonne santé des individus plutôt que sur leur beauté;

Malheureusement, cet organisme n'étant pas reconnu comme gestionnaire de livre généalogique par le ministère de l'agriculture, ses pédigrées ne sont pas reconnus par l'état et ne permettent pas d'éviter la catégorisation des chiens d'après les critères définis par la loi.

Je fournis donc a mes chiots un pédigrée SCC légal qui leur évite d'etre catégorisés, et un pédigrée AFC qui certifie que mes chiens sont équilibrés, en bonne santé, et aptes à travailler...

Cela me revient plus cher puisque je dois payer 2 impressions de pédigrée par chiot, mais peu importe, quand on aime on ne compte pas, et ce surplus de coût est a mon entière charge et n'est jamais répercuté sur le prix de mes chiots.



 

Gestion du cheptel & retraités

Avant d'etre éleveur, avant d'en faire une activité a part entière, avec tout ce que cela sous entend de responsabilités et de choix parfois douloureux, je suis une amoureuse des chiens.
C'est pourquoi je garde tous mes chiens.
Tous, quels qu'ils soient.
Même les vieux, même les malades.
Et parce qu'ils font partie de la maison tout autant que les autres, j'estime qu'ils ont aussi leur place ici.
Tous sont aujourd'hui stérilisés.


Je vais donc leur créer un album photos, qui leur sera réservé, et je vais vous les présenter.

Sianeht : C'est une croisée Berger Allemand. 
Aujourd'hui agée de 14 ans, presque aveugle, ayant des difficultés a se mouvoir, atteinte d'un cancer, elle est née dans une cave a toulon, d'ou je l'ai sorti avant de la confier a mon grand-père.
Au décès de mon grand-père, elle est tout naturellement restée avec nous, et nous nous arrangeons pour que sa vie soit des plus paisibles, malgré le capharnaüm des autres chiens autour d'elle.

 

Baboun : C'est une croisée Carlin qui est née dans une refuge d'une amie au maroc, après que sa mère ait été ramenée au dit refuge. J'ai craqué sur sa bouille donc je l'ai faite rapatrier !

Lucette (Nojette de la Vallée du Cagire) : c'est ma première Bouledogue Français. Je l'ai prise en contrat d'élevage chez une amie éleveuse passionnée.
Elle a honoré 2 des 3 portées de son contreat avant de faire 2 herniers discales, une lombaire et une cervicale, qui ont mis fin a sa "carrière";
Aujourd'hui lourdement handicapée du fait de ces hernies, elle mène pourtant une vie parfaitement normale avec quelques aménagements adaptés a son handicap.

 

Dagobert (Philibert de la Vallée du Cagire) : C'est le fils de Lucette, né de sa première portée. Dagobert est hydrocéphale, ce qui signifie qu'il a trop de liquide encéphalo-rachidien dans la boite cranienne. Je l'ai récupéré pour m'assurer qu'il ne subirait pas d'acharnement thérapeutique si son état s'aggravait en entrainait de la souffrance, ce qui peut survenir du jour au lendemain.
Son développement comportemental a été lourdement entaché par sa pathologie, qui a entrainé un retard mental assez important. C'est un chien très cabotin qui a gardé le comportement d'un chiot de 3 mois jusqu'a l'age de 3 ans. Aujourd'hui, il est presque normal, si ce n'est quelques petits TOCS et manies un peu étranges et plutôt rigolos bien qu'assez rapidement fatigants.

 

GiGi (Reine Marie-Eugénie Mignonette Catherinette de la Vallée du Cagire) : C'est la fille de Lucette, elle née de sa seconde portée. Je l'ai aussi prise en contrat d'élevage, mais elle n'aura honoré qu'une seule des 3 portées qu'elle devait faire après divers problèmes lors de sa gestation et lactation.

 

Kuja : Kuja est une Cao Fila de Sao Miguel que j'ai fait venir du portugal, parce que je rêvais d'avoir cette race depuis plus de 10 ans. 
Malheureusement, tout ce n'est pas passé aussi bien que j'aurai pu l'espérer. 
Displasique a un très haut degré, elle a fait une métrite a 1 an et demi qui a nécessité sa stérilisation en urgence.